la rédaction
La capitale du Cameroun va accueillir une vingtaine de pays africains et des experts juridiques et économiques internationaux du 21 au 26 octobre 2024.
À l’origine de la faillite de certaines entreprises, principalement des Petites et moyennes entreprises (Pme), les délais et retards de paiement. Ces deux expressions feront l’objet d’une conférence internationale. La toute première du genre va se tenir à Yaoundé au Cameroun. Au total, 21 pays africain vont participer à cette conférence qui aura lieu du 21 au 26 octobre 2024. Il est attendu au cours de cette conférence la présence de plusieurs experts juridiques et économistes internationaux des entreprises. « Il sera question de jeter les bases d’une lutte qui a pour objectif d’accélérer la compétitivité des entreprises existantes. Le développement du secteur privé et la croissance économique grâce à la création d’un climat de confiance entre les acteurs économiques et un environnement des affaires beaucoup plus harmonieux d’une part et un accompagnement plus accru et facilité du secteur financier d’autre part », a expliqué Pierre Lafont Massodi Ma Kame, promoteur de cette conférence. Il précise que les retards et délais de paiements ne sont ni un problème camerounais encore moins un problème africain.
L’objectif, est de proposer des pistes de solution pour lutter efficacement contre le phénomène lié aux délais et retards sur les paiements qui a un impact négatif dans l’économie des entreprises en particulier et le tissue macro-économique. « Pour atteindre le but de cet événement, j’ai orienté ces travaux sur les cinq principales branches d’activités qui sont en front ligne de la lutte contre les retards de paiements. En d’autres termes, le secteur financier, les marchés publics, les Pme, la gouvernance et la justice. Les intervenants seront des experts qui viendront des pays qui ont déjà expérimenté les retards et délais de paiements ». Cette première conférence est placé sous le thème général « Réforme des délais et lutte contre les retards de paiement : le secteur judiciaire comme acteur majeur à l’instauration d’un climat de confiance entre les acteurs économiques, développement du secteur privé et accélération de croissance ». Elle est placée sous le haut parrainage du Premier ministre du Cameroun Joseph Dion Ngute.
Moustapha Oumarou Djidjioua
