
L’Ong Mandela Center international qualifie d’arbitraire et d’illégale la détention de Jean Bertrand Mboudou et d’Owoundi Ndongo.
Jean Bertrand Mboudou, enseignant et Owoundi Ndongo ont été interpellés par les éléments de la légion de gendarmerie du Centre, à Yaoundé depuis le 16 mars 2025 à la suite d’un litige foncier. Ils ont été conduits dans les locaux de cette unité de gendarmerie où ils sont toujours placés en garde à vue. Ces deux chefs de famille sont accusés de destruction des biens, à savoir la destruction de la clôture et le vol de fer de construction sur une parcelle de terrain litigieux.
Dans un communiqué publié ce 5 mai 2025, l’Ong Mandela Center international dénonce les conditions de détention de ces deux citoyens. Cette Ong de défense et des droits de l’homme précise que ces conditions de détention violent les traités et conventions internationaux relatifs aux droits humains, librement ratifiés par le Cameroun. Mandela Center international estime que ladite garde à vue est illégale. Selon l’article 119 (2) de la loi N°2005/007 du 27 juillet 2005 portant Code de procédure pénale il est indiqué que : « Le délai de la garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures renouvelables une fois. Sur autorisation écrite du procureur de la République, ce délai peut, à titre exceptionnel, être renouvelé deux fois. Chaque prorogation doit être motivée. En tout état de cause, l’audition d’un témoin ne peut seule, justifier une prorogation de garde à vue ».