Le jeune Ntcheng âgé de 25 ans a été surpris alors qu’il s’apprêtait à agresser sexuellement Shaïna, une fillette de 7 ans, le 12 août 2024 dans ce quartier de la ville de Yaoundé.
Le quartier Mokolo, habituellement animé par des rires des enfants a été plongé dans une atmosphère de choc et de tristesse ce 12 août 2024. Un jeune homme Ntcheng âgé de 25 ans, connu pour ses troubles mentaux a été surpris en flagrant délit de viol sur une fillette de 7 ans, Shaïna. La scène se déroule aux environs de 15h. C’est une journée ordinaire, ensoleillée. Comme à l’accoutumée, les enfants jouent dans les ruelles poussiéreuses du lieu-dit « Nyamchacal » au quartier Mokolo. Ntcheng, qui est très souvent aperçu dans le secteur a approché la petite Shaïna avec une promesse innocente : lui donner de l’argent pour s’acheter des bonbons. La fillette, sans méfiance, a suivi Ntcheng jusqu’à un « Tchapalo » du coin, (appellation d’un bar local où est commercialisé la boisson fabriquée localement, Ndlr). Le jeune homme y passe habituellement ses nuits, selon des sources. À l’intérieur dudit bar, une forte odeur d’alcool et de cigarette se dégage. C’est dans cet environnement que l’agression sexuelle a eu lieu.
Geovanny 13 ans, un jeune voisin, qui jouait au foot avec ses amis à proximité, a entendu des bruits étranges provenant du bar. Curieux, il s’est approché et a été horrifié par ce qu’il a vu. Sans perdre une seconde, il a couru alerter les autres habitants du quartier. « J’ai entendu des bruits étouffés et je suis allé vers le bar j’ai vu Shaïna couchée sur un pagne au sol. J’ai demandé ce qu’elle faisait enfermée au bar, elle ne m’a pas répondu. Un instant après j’aperçois une autre silhouette. Lorsque je me suis rapproché j’ai constaté que c’était Ntcheng », raconte le garçon encore sous le choc. Les voisins, en colère et profondément choqués, se sont précipités sur les lieux. « Nous avons trouvé Ntcheng en train de commettre l’irréparable », a déclaré un témoin. Et de poursuivre : « La colère nous a submergés. Nous ne pouvions pas rester les bras croisés. » Ntcheng a été maîtrisé et battu par les habitants avant d’être remis aux forces de l’ordre. Lors de son arrestation, il a tenté de se défendre en déclarant : « Elle a enlevé son caleçon elle-même. » Cette déclaration a davantage suscité l’indignation et la colère des habitants.
Shaïna, en larmes et visiblement traumatisée, a été conduite à l’hôpital. Les médecins, après un examen minutieux, ont confirmé des déchirures légères au niveau du vagin, preuve de l’agression. « C’est un acte odieux », a déclaré un médecin. L’incident a laissé une marque indélébile sur la communauté de Mokolo. Les parents, inquiets pour la sécurité de leurs enfants, ont exprimé leur colère et leur tristesse. « Pourquoi ma fille Ntcheng, nous devons protéger nos enfants. Ce genre de chose ne devrait jamais arriver », s’est insurgé la mère de la petite Shaïna, les larmes aux yeux.
Les autorités locales ont promis de renforcer les mesures de sécurité et de sensibilisation pour prévenir de tels actes à l’avenir.
Jordan Azédié (stagiaire)