Joël Embiid, le pivot Camerounais des Sixers, est assuré de terminer meilleur marqueur de la saison en NBA. Le premier non-Américain dans l’histoire de la NBA, une première pour le Camerounais, qui devient le premier pivot à terminer une saison dans ce costume depuis Shaquille O’Neal en 1999-2000. Un premier trophée en attendant d’autres, tous les voyant étant au vert, dans la course au titre de MVP.
Joël Embiid affiche 30.6 points de moyenne cette saison, impressionnant au fil des matches, il a imposé son adresse, son efficacité, son intelligence sur le plan offensif, et sa puissance pour martyriser les défenses adverses et imposer son talent durant les 68 matchs disputés. Une saison qui n’a pas été perturbée par les blessures répétitives comme ce fut le cas les saisons antérieures. Quelques bobos certes, mais ceux-ci l´éloignaient des parquets juste pour quelques jours. Une présence qui a permis au « Process », le patron, d´être présent et de peser de tout son poids pour le grand bonheur de son équipe, qui a décroché son ticket pour les play-offs. Il affole les compteurs malgré son temps de jeu, 33.8 minutes par match, le plus faible pour un joueur qui s’offre le titre de meilleur scoreur de la saison.
Déjà en course l’an passé face au Joker et Stephen Curry avant qu’une blessure ne vienne plomber sa campagne, Embiid va donc probablement devoir accepter la place de dauphin. « Je ne sais pas quoi faire de plus pour gagner le trophée » avait-il déclaré il y a quelques jours, la réponse c’est « évoluer à une autre époque que Jokic ». Joël Embiid ne compte cependant pas s’arrêter là, premier pivot à finir une saison régulière avec plus de 30 points de moyenne depuis Moses Malone en 1982, il est dans les discussions pour le titre de MVP de la saison avec Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo ou encore Luka Doncic. Et il rêve bien entendu d’aller au bout en play-offs pour s’offrir le trophée Larry O’Brien.
Joël est un combattant qui aime dominer, il l´a une fois de plus démontré il y a quelques jours face à Indiana, terminant la rencontre à 14/17 au tir, dont 2/2 à 3-points, après le revers quelques jours face à Toronto. « J’ai toujours dit que je veux dominer, chaque soir. Quand tu es dominant, beaucoup d’opportunités se présentent, que ce soit en attaque ou en défense. Parfois, les statistiques ne le montrent pas. Mais là, j’imagine que c’était plutôt bien », a-t-il déclaré. Une démonstration de force qui a laissé son adversaire Rick Carlisle sans voix, qui a reconnu la supériorité de son bourreau. « On n’a jamais vu un gars comme ça dans l’histoire de la ligue, qui a cette force et ces qualités-là. Il peut scorer à chacun des trois niveaux de jeu, sans effort. C’est un joueur incroyable, et ce sera intéressant de voir ce que les équipes feront en play-offs pour essayer de le ralentir ».
Moïse Moundi
JOEL EMBIID CETTE SAISON
- Record : 50 points contre Orlando
- 12 matches à minimum 40 points
- 39 matches à minimum 30 points
- Une série de huit matchs consécutifs à minimum 30 points
- Seulement 10 matches sous les 20 points
Author: Achille Chountsa
Passionné de sports et du travail bien fait
