C’est le résultat de la croisade lancée par la Fédération camerounaise de football en partenariat avec la Douane camerounaise. Les deux entités travaillent dans le sens de protéger les produits originaux de la marque suisse.
La salle des conférences du Centre d’excellence de la Caf, à Mbankomo, a servi de cadre au séminaire de formation sur la différenciation des produits originaux de marque Fourteen. Une initiative de la Fécafoot à l’endroit de la Douane camerounaise. Car c’est l’un des aspects du protocole d’accord signé entre les deux institutions le 02 avril 2025. La croisade contre les produits Fourteen contrefaits a pris sa vitesse de croisière. Plus de 200 maillots contrefaits ont déjà été saisis au niveau du poste de contrôle mixte de Sanguéré dans la Région du Nord. La première saisie de 20 maillots est intervenue le 25 avril 2025. C’était l’œuvre de la Brigade Commerciale des Douanes d’Idenau, dans la région du Sud-Ouest.
Ces entrepreneurs de produits contrefaits ont été interpellés. « Au moment où nous parlons, il y a malheureusement des compatriotes qui ont été interpellés. Ils doivent répondre de leurs actes devant la justice. La justice fera son travail pour qu’à la fin de la journée nos sélections nations, les fans, la Fécafoot et son équipementier puissent bénéficier amplement des fruits de ce partenariat », a indiqué Jean Marie Nkoussa, responsable de la Communication à la Fécafoot. Ce séminaire de formation visait à donner quelques clés de différenciation entre le vrai et le faux maillot. Pour l’une des participantes, cela valait la peine car ces maillots se ressemblent. Il faut juste être attentif sur des détails. Daniel Bangui, représentant de Fourteen en Afrique, Asie et Moyen Orient a présenté des éléments aux membres de la direction générale de la Douane. Le premier élément est la broderie. Sur les maillots contrefaits, les logos et les étoiles sont brodés. La première vague des maillots avait des effigies sur les épaules des maillots de compétition. Les maillots originaux ont des étiquettes. Il suffit de scanner pour aller sur le site de la marque helvète. « Quand vous regardez la structure de ces tissus, elle est en plastique. Ce sont des badges nocifs pour la santé. Il est déconseillé de porter ces faux maillots. De plus en plus, ces commerçants d’un autre genre essaient d’améliorer la qualité. Mais le faux ne sera jamais l’original », a précisé Daniel Bangui.
Aujourd’hui, l’équipementier propose trois gammes de maillots. Les maillots de match coûtent 47 000 Fcfa. Le maillot stadium quant à lui coûte 30 000 Fcfa. « Ceux qui font des faux maillots ont demandé un troisième maillot pour répondre au porte-monnaie de tout le monde. Il coûte 15 000 Fcfa. Mais aujourd’hui, les faux maillots coûtent 20 000 Fcfa. C’est une entreprise criminelle qui investit beaucoup d’argent pour en tirer les bénéfices. Ils ne vont pas ça pour les populations », tonne Daniel Bangui. Nous avons d’ailleurs appris que les commerçants peuvent passer des commandes via la Fécafoot afin de se faire des marges. En passant par le processus légal de vente, la fédération remet des documents d’authenticité des produits mis en vente. La Fécafoot et son partenaire espèrent que l’interpellation des entrepreneurs de la contrefaçon par dissuader d’autres.
La justice fera son travail pour qu’à la fin de la journée les sélections nationales, les fans, la Fécafoot et son équipementier puissent bénéficier amplement des fruits de ce partenariat, a conclu Jean Marie Nkoussa. La Douane camerounaise est en alerte.
Author: Solière Champlain Paka
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