Entretien routier : 67 milliards de francs CFA pour des chantiers prioritaires

Travaux publics

Des contrats ont été passés par le ministère des Travaux publics pour des travaux d’entretien de différents axes sur l’étendue du territoire national. Seulement, ceux-ci traînent du fait des problèmes de trésorerie de l’Etat.

 

Le tronçon Ayos-Abong Mbang sur la nationale 10 (Yaoundé – Ayos – Bonis) devrait vite retrouver fière allure. Les équipes de l’entreprise Somaf à qui ce chantier a été confié sont en effet à pied d’œuvre depuis quelque temps. La scarification de la chaussée existante ou encore le curage des fosses ont été engagés. De même, les travaux se poursuivent sur la section urbaine de cette nationale 10. Un obstacle de taille tout de même : les pluies, qui ralentissent l’avancée des travaux. Il faudra donc attendre la fin de celles-ci pour voir ce chantier arriver à son terme, apprend-t-on de bonne source.

L’absence d’une avance de démarrage a également ralenti ce chantier dont le montant du contrat est de 3 499 610 970 francs CFA. Sur la nationale 5, où des travaux d’entretien sont également en cours d’exécution, l’entreprise CABTE procède au traitement définitif de la chaussée au niveau de Bomono. Le 1er novembre dernier, elles se sont déployées sur cet axe dans les régions de l’Ouest (Moumé) et du Littoral (Bekoko et Bomono). Sur l’axe Bafang-Nkondjock, des travaux ont également repris. Même si les pluies n’ont pas cessé. Seulement, celles-ci ne permettent pas d’effectuer les travaux de chaussée, qui ne pourront se faire qu’après la saison des pluies. Des chantiers ont également été engagés sur la nationale 3 qui relie Yaoundé à Douala. Il s’agit non seulement de la réhabilitation de la chaussée pour laquelle un contrat de 11 998 441 460 francs CFA a été passé, mais également du remplacement des buses métalliques par-dessus dalots. Pour ce deuxième volet, deux contrats de 2 525 193 473 francs CFA et de 1 947 004 892 francs CFA respectivement ont été passés avec deux entreprises.

Au total, des contrats de plus de 65 milliards de francs CFA pour les travaux et 2,696 milliards pour le contrôle ont été conclus par le ministère des Travaux publics pour les investissements prioritaires dans le domaine de l’entretien routier. Les travaux prévus concernent divers axes à travers le territoire national. La route Edéa – Kribi ; l’axe Yaoundé – pont Ndoupe – pont sur la Dibamba; la route Bekoko – Loum – Nkongsamba – pont du Nkam – Bafang – Bandja – Bandjoun; la route carrefour Gakle – Mokolo; la route Yaoundé (Échangeur Ahala – rond-point Tropicana – carrefour de l’amitié – carrefour Nkoabang) Ayos – Bonis et la nationale 9 (tronçon Mbalmayo – Sangmelima).

Seulement, l’essentiel des entreprises bénéficiaires des différents contrats courent encore après le paiement des décomptes et avance de démarrage. Ainsi, Ecta BTP, INTECG, RoutD’af, Razel, Arab Contractors, entre autres attendent le paiement de plusieurs milliards de francs CFA pour certaines d’entre elles.

Jules Romuald Nkonlak

Author: Jules Romuald Nkonlak

Né le 29 janvier 1978 à Bafoussam, Jules Romuald Nkonlak est journaliste, diplômé de la 31e promotion de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) en 2003. Il a commencé sa carrière au quotidien Mutations qu’il a quitté en 2007, l’année de la création du quotidien Le Jour. Rédacteur en chef adjoint au départ, il a été nommé rédacteur en chef en 2011.

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Né le 29 janvier 1978 à Bafoussam, Jules Romuald Nkonlak est journaliste, diplômé de la 31e promotion de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) en 2003. Il a commencé sa carrière au quotidien Mutations qu’il a quitté en 2007, l’année de la création du quotidien Le Jour. Rédacteur en chef adjoint au départ, il a été nommé rédacteur en chef en 2011.


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    Né le 29 janvier 1978 à Bafoussam, Jules Romuald Nkonlak est journaliste, diplômé de la 31e promotion de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) en 2003. Il a commencé sa carrière au quotidien Mutations qu’il a quitté en 2007, l’année de la création du quotidien Le Jour. Rédacteur en chef adjoint au départ, il a été nommé rédacteur en chef en 2011.