Les échanges se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de cordialité, selon le candidat investi par le Manidem avant d’être recalé par le conseil électoral d’Elecam et le Conseil constitutionnel à l’élection présidentielle du 12 octobre prochain.
L’annonce est faite ce jeudi soir par Maurice Kamto sur sa page officielle Facebook : « J’ai reçu ce jour à mon domicile le Président National de l’Undp, Monsieur Bello Bouba Maïgari, candidat à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Ce dernier était accompagné de deux de ses collaborateurs. Les échanges se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de cordialité », précise le candidat investi par le Manidem avant d’être recalé par le conseil électoral d’Elecam et le Conseil constitutionnel à l’élection présidentielle du 12 octobre prochain. Maurice Kamto n’en dit pas plus pour le moment. Mais le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) s’active en son sein pour peser, le moment venu, sur le scrutin du 12 octobre prochain.
On sait que l’une des résolutions prises lors du conseil national du Mrc tenu le samedi 06 septembre 2025 au siège de cette formation politique à Odza, Yaoundé a porté sur l’avenir de Maurice Kamto. Les militants et cadres se disent favorables à son retour au sein du parti. « Il convient de rappeler que M. Kamto avait annoncé sa démission en juillet dernier pour se présenter comme candidat du Manidem à la présidentielle d’octobre 2025, une décision alors soutenue par les militants du Mrc. Le Conseil national souhaite désormais son retour, symbole de l’unité, de la cohésion du parti et de la convergence des forces en faveur du changement », indique le communiqué sanctionnant les travaux, signé par le président par intérim Mamadou Mota. Selon le même communiqué, le Mrc compte désormais apporter son soutien à un candidat issu d’une large coalition. Réagissant à l’annonce de Maurice Kamto d’ouvrir des consultations avec les candidats de l’opposition et la réception à son domicile du candidat Bello Bouba Maigari, André Luther Meka, militant du parti au pouvoir Rdpc, s’étrangle, estimant que Maurice Kamto veut démontrer qu’il est le leader de l’opposition et c’est lui qui donne la caution et la direction aux candidats de l’opposition.
En fait, définitivement mis hors course le 5 août dernier pour la compétition de la présidentielle, « la décision rendue revêt davantage un caractère politique que juridique », commentait un de ses avocats, il était évident que Maurice Kamto rebondirait tôt ou tard sur l’échiquier politique national, pour un rôle décisif à la présidentielle d’octobre prochain.
