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L’entraîneur sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun n’exclut pas l’idée des barrages de qualification à la Coupe du monde Fifa 2026, malgré ses grandes ambitions dans ces dernières journées de la campagne.
Le Cap-Vert est leader du groupe, et quelles sont vos ambitions dans ces dernières phases de qualifications pour la Coupe du monde ?
Les deux matchs (Île Maurice, Angola) sont très importants. Il faut les gagner pour rester dans la course pour la qualification pour la Coupe du monde Fifa 2026. L’enjeu est très clair. Je pense que le groupe va être très motivé pour gagner ces deux matchs. La deuxième position est la plus haute possible. Nous allons essayer de venir comme le meilleur deuxième pour être qualifié, et on verra après. Mais pour terminer premier, ce n’est pas possible.
Est-ce que l’idée des barrages est à exclure ?
Ma position est d’aller le plus haut possible. On voudrait finir meilleur deuxième afin de se qualifier. On verra après. Mais pour terminer premier ce n’est pas possible.
Face à l’Île Maurice feriez-vous confiance aux jeunes ?
Ça reste pour chaque match un peu la même chose. On a la chance, au Cameroun, il y a beaucoup de talents et on les cherche chaque fois ; chaque rencontre, des joueurs qui sont le mieux possible pour le match spécifique. On fera notre travail pour donner des occasions aux jeunes de jouer, et on va le faire. On a une sélection de vingt-six joueurs comme prévu, et on verra qui est le meilleur pour commencer le match.
Quelle est la recette pour battre l’Île Maurice ce jour ?
Les deux matchs sont trop importants pour commencer à jouer avec une composition aléatoire. Pour moi, le plus important c’est d’avoir le joueur qui correspond à mes besoins et à mon style. Je vais aligner les joueurs qui correspondent à ce que je cherche et on verra. Nous avons fait quelques entraînements avant les matchs. Je suis certain que le groupe va être très motivé, ainsi que le staff technique.
Vous jouez à l’extérieur…
Nous avons joué de bons matchs ailleurs, mais on a été bloqué par des raisons de fatigue. Nous étions coincés à l’aéroport pendant 26 heures. Puis on a eu un vol de 6 heures et demie, et après un trajet en autobus de 7 heures, on devait jouer un match pour la qualification à la Coupe du monde. Il n’y avait pas de force, le groupe était complètement vide. C’est trop dur, c’est trop long, et on n’avait pas l’esprit pour essayer de gagner le match. On a joué un match nul, et c’est mérité. À domicile, on a battu la même équipe 3-0, donc c’est la différence entre être prêt pour un match et être fatigué. C’est donc un match difficile quand vous n’êtes pas préparés.
Propos retranscrits par J.A.O (stg) avec Crtvweb
