Crise postélectorale : Les vérités de Samuel Hiram Iyodi
Hiram Samuel Iyodi, 38, nominated as a candidate by the Cameroon Democratic Front (CDF) for the upcoming presidential election, gestures at his place of work at a sugar refinery in Douala, on August 19, 2025. A chemical process consulting engineer, he says he offers a new face not from within the system, is waging a political battle, and wants to propose a complete break with the existing system. (Photo by Daniel Beloumou Olomo / AFP) (Photo by DANIEL BELOUMOU OLOMO/AFP via Getty Images)

Samuel Iyodi Hiram

Quelques jours après la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel, le jeune candidat affirme que les résultats proclamés ne tiennent pas compte de la vérité des urnes. Il appelle à la libération des manifestants interpellés.

Samuel Hiram Iyodi, le candidat investi à la dernière élection présidentielle par Le Front des Démocrates du Cameroun (Fdc), vient de réagir suite à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre dernier par le Conseil constitutionnel. Dans un communiqué rendu public ce 30 octobre 2025, Samuel Hiram Iyodi affirme que le 12 octobre dernier, plus de cinq millions de Camerounais ont répondu favorablement à l’appel du vote. « À travers les urnes, sur l’ensemble du territoire national comme dans la diaspora, nous avons formellement exprimé notre volonté de changement. Présentant les risques de crise post-électorale, j’en appelais déjà, avant la proclamation des résultats, au respect de la volonté souveraine du peuple. Ce 27 octobre, le Conseil constitutionnel a donc proclamé un résultat sans appel, qui suscite une profonde colère et une incompréhension chez une grande partie des Camerounais. Depuis lors, nos rues s’embrasent, nos villes pleurent, des fils et filles du Cameroun perdent injustement la vie ».

Cette tragédie interroge, selon Samuel Hiram Iyodi, la conscience nationale : un peuple qui aurait librement plébiscité un candidat choisirait-il dans le même élan de mourir dans les rues contre sa propre victoire ? Le candidat à la présidentielle justifie la colère des manifestants par le fait que certaines populations sont confrontées à la dure réalité de devoir affronter sept années supplémentaires d’un régime qui n’a pas su honorer ses promesses de rigueur dans la gestion des biens publics, de probité morale et d’émergence, compromettant ainsi l’avenir des générations entières. Tout en déplorant la violence répressive avec laquelle certains éléments des forces de sécurité réagissent face aux aspirations légitimes de citoyens mobilisés pacifiquement, causant des blessés graves et les pertes en vies humaines. Le candidat condamne également les actes de vandalisme perpétrés par une minorité d’individus qui, par excès ou manipulation, trahissent l’esprit de ces mobilisations qui ne réclament que la justice et la vérité des urnes. Samuel Hiram Iyodi interpelle le gouvernement à procéder à la publication complète et transparente des 31.653 procès-verbaux ayant servi à la proclamation des résultats, à la cessation des violences policières, des arrestations arbitraires et exécutions extra judiciaires ainsi qu’à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et d’opinion. Il invite le gouvernement à garantir les libertés d’expression et de manifestation pour tous les citoyens. Sur les 12 candidatures enregistrées lors de la dernière élection présidentielle, Samuel Hiram Iyodi a été classé en septième position avec un taux de 0,40%.

Au lendemain de l’élection présidentielle, il avait déjà fait une publication dans laquelle il demandait au Conseil constitutionnel de respecter la décision du peuple. Le 22 octobre dernier, il avait invité le président de la République Paul Biya à entrer dans l’histoire politique du Cameroun par la grande porte en acceptant la volonté du changement exprimée lors de la dernière élection présidentielle par la majorité des Camerounais.

Prince Nguimbous

Author: Prince Nguimbous

Prince Nguimbous est journaliste au Quotidien Le Jour depuis plusieurs années. Un journal où il a eu la chance de côtoyer les grandes plumes comme Xavier Luc Deuchoua, Stéphane Tchakam, Jacques Bessala Manga etc. Il est passionné des sujets liés aux droits de l’homme. Sa vision du journalisme est surtout de dénoncer les injustices sociales afin de promouvoir un changement de comportement dans l’ensemble de la société.

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Prince Nguimbous est journaliste au Quotidien Le Jour depuis plusieurs années. Un journal où il a eu la chance de côtoyer les grandes plumes comme Xavier Luc Deuchoua, Stéphane Tchakam, Jacques Bessala Manga etc. Il est passionné des sujets liés aux droits de l’homme. Sa vision du journalisme est surtout de dénoncer les injustices sociales afin de promouvoir un changement de comportement dans l’ensemble de la société.


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    Prince Nguimbous est journaliste au Quotidien Le Jour depuis plusieurs années. Un journal où il a eu la chance de côtoyer les grandes plumes comme Xavier Luc Deuchoua, Stéphane Tchakam, Jacques Bessala Manga etc. Il est passionné des sujets liés aux droits de l’homme. Sa vision du journalisme est surtout de dénoncer les injustices sociales afin de promouvoir un changement de comportement dans l’ensemble de la société.