Aurélien Kanouo
À moins de trois semaines du scrutin, la candidate de l’Union démocratique du Cameroun engrange le soutien d’une vingtaine de formations politiques et de nombreuses forces vives de la Nation, donnant un nouveau souffle à la dynamique de l’opposition.
Le siège de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) a vibré, le 21 septembre 2025, au rythme d’un rassemblement politique. Devant ses alliés, Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, candidate à la présidentielle du 12 octobre, a reçu l’adhésion officielle d’une vingtaine de partis politiques ainsi que celle de divers acteurs sociaux et culturels. « Dans un esprit de dialogue et de responsabilité, ils m’ont exprimé leur soutien et leur volonté de marcher à nos côtés pour construire l’alternance dont le Cameroun a besoin », a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse.
Pour la présidente nationale de l’Udc, ces ralliements marquent l’ouverture d’une nouvelle séquence : celle de l’unité et de la concertation autour d’un projet commun. Elle y voit le signe que « le Cameroun est prêt à entrer dans une nouvelle ère ». En remerciant ses soutiens, la candidate a insisté sur la portée symbolique de ce front commun, qu’elle présente comme « la preuve que la société camerounaise aspire à un changement profond, pacifique et structuré ».
Un engagement pour le renouveau
Engagée de longue date pour l’éthique et la transparence en politique, Tomaïno Ndam Njoya entend transformer ce large soutien en levier pour convaincre les électeurs. Son slogan résume son ambition : « Voilà le Cameroun de la Nouvelle Ère. Je m’y engage, avec vous et pour vous. » La candidate a réaffirmé que sa démarche ne vise pas une victoire personnelle, mais la renaissance de la Nation. « La politique n’est pas un calcul de chiffres ni une addition d’intérêts, mais un acte de courage, d’éthique et de grandeur », a-t-elle martelé.
Vers une candidature consensuelle ?
Au-delà de ces ralliements, Tomaïno Ndam Njoya plaide pour l’émergence d’un candidat consensuel de l’opposition. « Mon objectif reste clair : que le 12 octobre 2025 marque l’aube d’une nouvelle ère pour le Cameroun », a-t-elle insisté, avant de préciser : « Je suis prête à retirer ma propre candidature si tel est le prix à payer pour offrir enfin au peuple camerounais le changement qu’il attend et qu’il mérite. »
Un signal, qui témoigne de sa volonté de privilégier le collectif sur les ambitions personnelles. Dans un communiqué, la candidate a lancé un appel à l’ensemble des acteurs politiques, culturels, médiatiques, sportifs et à chaque citoyen « animé par l’amour du Cameroun » de se joindre à cette dynamique. « Ensemble, nous avons la responsabilité d’ouvrir une nouvelle page de notre histoire commune. Ne le faites pas pour moi. Faites-le pour nos enfants. Car tout passe, mais seul le Cameroun survivra », a-t-elle conclu.
